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Fabriqué depuis 1860 en Normandie (date de création de l’entreprise), les filets à provision Filt ont le vent en poupe. Surfant sur la suppression des sacs en plastique dans la grande distribution et sur une apparition dans une série à forte notoriété internationale, leur production représente près de 50 % du chiffre d’affaires de l’entreprise…

Alors qu’ils étaient arrivés en 2000 dans l’entreprise avant d’entrer au capital en 2004, l’aventure menée par Catherine et Jean-Philippe Cousin aurait pu mal tourner. « En 2012, nous étions au bord du dépôt de bilan. L’un de nos plus gros clients (30 % du CA) venait de nous faire défaut et notre trésorerie était exsangue. Nous avons donc décidé de tout miser sur l’export pour nous en sortir… », explique Jean-Philippe Cousin, aujourd’hui président de l’entreprise Filt 1860. Une décision salvatrice qui permet à l’entreprise de renouer avec les bénéfices, et au couple, de reprendre 100 % de l’entreprise dès 2016.

La recette de ce succès ? La remise au goût du jour du traditionnel filet à provision, pratique et écologique, dans plus d’une trentaine de coloris. « Aujourd’hui, 75 % de la production de ces filets est destinée à l’export et pèse pour 50 % dans notre chiffre d’affaires », explique Catherine Cousin, directrice de l’entreprise, modèle Longchamp à la main. Car en plus de son côté pratique, le filet est également devenu accessoire de mode et dispose d’une version premium, commercialisée depuis le printemps 2021 et développée pour le maroquinier français Longchamp. « Et depuis son apparition dans la saison 2 de la série « Emily In Paris » sur Netflix, les demandes sont conséquentes », assure Jean-Philippe Cousin.

Manufacture de filets et de cordons, les productions de Filt 1860 ne se limitent cependant pas à cet objet iconique. Déclinés selon leurs matières, les filets peuvent tour à tour devenir hamacs, porte-bébés, filets de culture pour l’industrie agroalimentaire (conditionnement des légumes, salaisons, élevage des moules de bouchot…). « Enfin, notre activité de tresse de mèches à bougies nous permet ainsi d’être présents dans toutes les Lampes Berger, également fabriquées en Normandie, ou encore dans les cierges de 35 et 70 kilos de la basilique de Lourdes », détaille encore Catherine Cousin.

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(Source : Normandinamik)