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« Dans notre interprofession, nous parlons au nom de tous les acteurs qui gravitent autour des produits laitiers : crémiers-fromagers, restaurants, producteurs, éleveurs… Un de nos enjeux est donc de les équiper en information pour comprendre et mieux attaquer les marchés ».
« Équiper en information » : dans le contexte de l’international, l’expression pourrait presque faire penser à un kit de voyage ou de premier secours. Et pourtant, dans la bouche de Romain Le Texier, directeur des études du CNIEL, il s’agit avant tout d’intelligence économique et d’analyse de marché.
SOMMAIRE :
- Aide à la décision et levier commercial
- Chacun cherche son info
- 1/ La documentation « sur étagère »
- 2/ L’information « sur-mesure »
Aide à la décision et levier commercial
Dans le cadre de ses fonctions, Romain Le Texier est en effet amené à collaborer régulièrement avec les équipes de Business France pour analyser le potentiel de certains marchés ou la pertinence d’opérations menées à l’international par la filière. L’objectif n’est pas seulement documentaire ou intellectuel : pour le CNIEL, c’est davantage un outil d’aide à la décision. « Certaines études nous ont éclairés sur la pérennisation de projets stratégiques que nous avions à l’export : nous avons ainsi pu bénéficier de données objectivables pour lever les doutes ».
Un exemple de collaboration comme celle-ci, les équipes du service Études sur mesure de Business France en ont plusieurs à leur actif, avec bien souvent un effet accélérateur pour les organisations accompagnées. « Le fait d’avoir des équipes sur le terrain et francophones permet de gagner du temps en trouvant des informations que l’on aurait du mal à identifier ailleurs », explique Athénaïs Pinard Legry, coordinatrice de l’activité Études internationales chez Business France.
Même son de cloche du côté de Laurence de Touchet, adjointe du directeur général délégué à l’export de Business France : « Même si le cœur de métier de Business France est la mise en relation, l’information reste un pivot pour apporter de l’expertise aux exportateurs. C’est un gage de qualité qui préfigure l’intérêt commercial qu’ils pourront trouver chez nous ».
Chacun cherche son info
Aussi utile soit-elle pour les exportateurs, la notion d’information recouvre des réalités bien différentes selon les besoins des entreprises : d’une simple base documentaire à des insights personnalisés, la palette de connaissances peut être large et les formats plus ou moins longs. « Tout dépend de la maturité de l’entreprise par rapport aux marchés traités, du niveau de détails qu’elle souhaite trouver et de l’adéquation de son profil avec les opportunités identifiées », explique Athénaïs Pinard Legry.
D’où une volonté de segmenter en deux volets les offres d’information de l’agence : la documentation gratuite, « sur étagère », mise à disposition sur notre site Team France Export, et l’information « sur mesure », coconstruite avec le demandeur et payante.
1/ La documentation « sur étagère »
La promesse : « Accédez gratuitement à une collection unique d’informations business, réglementaires ou sectorielles sur plus de 70 marchés internationaux ».
Le contenu en un coup d’œil : Une médiathèque regroupant des milliers de publications pour explorer les différents pays et thématiques sectorielles : fiches marché, fiches pays, livres blancs, fiches thématiques, actus, études de marché, etc.
Pour ceux qui ont le temps d’approfondir : Des études de marchés gratuites de près de 300 pages détaillant pour chaque pays les tendances de consommation, les réseaux de distribution, les enjeux d’accès au marché et les opportunités business. Réalisées pour le compte de partenaires publics (ministère de l’Agriculture, Direction générale des entreprises, interprofessions…), elles visent à diffuser des informations stratégiques et approfondies à l’écosystème d’exportateurs.
Pour ceux qui veulent une information rapide : Comptez 2 à 5 pages pour les fiches pays ou les fiches réglementaires. Si vous souhaitez creuser davantage, les livres blancs font une trentaine de pages et les guides des affaires environ 80 pages.
Pour ceux qui n’aiment pas lire : Certaines études de marché font l’objet de webinaires pour mettre en lumière les principaux enseignements des études et livrer des témoignages d’entreprises. Pour les études agroalimentaires, une semaine entière est même dédiée à ces rendez-vous digitaux gratuits : il s’agit des Journées Export Agro, à la fin du mois de mars.
Les best-sellers : Le document le plus téléchargé de la médiathèque est le livre blanc « Influenceurs et International » avec près de 800 téléchargements uniques. Au-delà, les fiches pays consacrées aux États-Unis, à l’Espagne et au Japon sont les trois plus consultées parmi les documents de marché. Mais le document-star est, à n’en pas douter, le guide « Où exporter Agro » qui atterrit chaque année sur le bureau du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.
Où la trouver :
- Livres blancs : rubrique « livres blancs »
- Fiches marché, fiches réglementaires : rubrique « décryptage »
- Site des études Agro & la Médiathèque du site .
2/ L’information « sur-mesure »
La promesse : « Vous avez besoin de connaître un marché ou des marchés sous le prisme de vos spécialités ? Nos équipes se rendent sur le terrain pour une analyse 360° taillée pour vos besoins ».
Le contenu : Des études approfondies par pays ou problématiques business, établies en fonction des critères de l’entreprise.
Pour ceux qui ont une idée précise de leur ciblage business : Demandez une étude dite « personnalisée », de la Stratégie Approche Marché (compter une quarantaine de pages) à l’analyse de potentiel exhaustive qui rassemblera analyses économiques, accès au marché, verbatims d’opérateurs rencontrés sur le terrain, recommandations de communication, analyse des tendances, description d’opportunités business, environnement réglementaire, etc. (plus de 100 pages).
Pour ceux qui hésitent encore : Demandez une étude « de priorisation », qui s’appuie sur le recueil et la pondération de critères personnalisés. Elle permet un livrable opérationnel qui objective scientifiquement vos orientations, y compris dans le cadre d’un pitch investisseurs ou face à des décideurs. Les pays shortlistés peuvent ensuite faire l’objet d’une démarche plus poussée.
Un cas d’école : Le CNIEL a diligenté plusieurs études personnalisées, dont certaines ont permis d’alimenter des dossiers de co-financement auprès de l’Union européenne. « Les dossiers que l’on dépose doivent être justifiés pour pouvoir aboutir », confirme Isabelle Pinta Costa, au sein du pôle Prospective. Où la trouver ? Nous contacter : etudes.export@businessfrance.fr
« Tous ces dispositifs d’information agissent comme une boîte à outils, conclut Athénaïs Pinard Legry. L’offre gratuite est particulièrement riche : c’est une chance pour les exportateurs français. Et pour amplifier sa connaissance des marchés dans une optique business précise, il y a les études payantes – le grand atout de Business France étant de mobiliser un réseau unique d’experts dans 55 pays qui ouvrent bien des portes. En ce sens, on peut vraiment parler d’une qualité exclusive ».
Source: Business France Export