Les technologies quantiques représentent des enjeux de compétitivité et de souveraineté importants. De ce fait, le gouvernement français a défini une startégie ambitieuse en matières de technologies quantiques dans le cadre du plan France 2030. Près des investissements cumulés de près d'1,8 Mds EUR seont alloués au développement de cette filière, tandis que divers partenariats nationaux et internationaux sont établis.

La Corée du Sud a également identifié le secteur quantique comme l'un des axes technologiques d'avenir pour le pays. Le gouvernement coréen, les institutions académiques ainsi que les acteurs du secteur privé (dont SK, LG, Samsung, Hyundai Motor, etc.) ont annoncé investir 2,4 Mds EUR dans le secteur d'ici 2035 et établissent régulièrement de nouveaux partenariats afin de développer de manière conjointe le domaine. A terme, le pays vise à renforcer sa part du marché mondial de la technologie quantique, passant de 1,8% en 2023 à 7,3 % en 2035. par ailleurs, le nombre de travailleurs de cette industrie devrait atteindre 10 000 (actuellement 953), tandis que le nombre d'entreprises privées utilisant activement ce type de technologie devrait s'élevait à 1 200 (contre 80 en 2023). Celles-ci seront principalement positionnées dans les domaines de l'automobile, des semi-conducteurs et des batteries rechargeables.

Le Japon est l'un des pays leaders dans le domaine des technologies quantiques, avec des programmes qui sont menés par différents ministères (MEXT, MIC) ou institutions (NEDO, JST).

Le budget alloué à la stratégie quantique pour l'année 2020 est d'environ 161 millions d'euros, soit une augmentation considérable par rapport à l'année précédente (environ 123 millions d'euros). En termes de budget annuel, il est comparable à celui des États-Unis et de l'UE (environ 960 milliards d'euros sur 10 ans). Dans le cadre d'une stratégie dévoilée en avril 2022, le gouvernement considère que l'adoption à grande échelle de la technologie par le secteur privé est essentielle pour rester dans la course mondiale acharnée à la domination technologique.

Au Japon, on trouve de grands noms dans ce domaine, à savoir Fujitsu et NEC, sans parler des intégrateurs de systèmes spécialisés dans le calcul de haute performance. Certaines entreprises japonaises travaillent sur des applications quantiques, comme Jij, Fixstars et NTT Data, tandis que d'autres proposent des pseudo-ordinateurs quantiques, comme NEC, Toshiba, Hitachi et Fujitsu.