Les fondamentaux
Les activités d'élevage, toutes filières confondues (lait, bovins, ovins, caprins, aquaculture, etc.), occupent une place privilégiée dans l'agriculture tunisienne et bénéficient d'un fort soutien de l'État en vue de restructurer le secteur et d'améliorer la productivité.
Dans ce contexte, de nombreux programmes de développement sont pilotés par les différents groupements, offices et centres techniques sectoriels créés à cet effet, tels que l'Office d'Élevage et des Pâturages (OEP), le Groupement Interprofessionnel des Viandes Rouges et du Lait (GIVLAIT), le Groupement Interprofessionnel des Produits Avicoles et Cunicoles (GIPAC), et le Centre Technique de l'Aquaculture (CTAQUA).
Les 2 filières « viandes rouges » et « lait & dérivés » sont celles qui disposent du plus gros potentiel de développement dans le but d'optimiser les coûts de production et de garantir la sécurité alimentaire du pays. La production nationale assure un taux de couverture qui avoisine les 95 % avec une faible part des importations qui se situe entre 3 et 5 mille tonnes principalement pour couvrir les périodes de pic de consommation (saison touristique, Ramadan, etc.).
La production animale en 2022 s'est élevée à :
- Lait & dérivés : 511 M litres (-10 %) ;
- Viandes rouges : 124 000 tonnes ;
- Viandes blanches : 212 000 tonnes ;
- Œufs : 1 750 M unités ;
- Pêche & Aqua : 149 000 tonnes.
CHIFFRES DU SECTEUR
Principaux indicateurs du secteur de l'élévage en Tunisie.

Opportunités pour l'offre française
Un contingent annuel de taurillons et de génisses bénéficie d'une exonération de TVA et de droits de douane à l'importation.
En 2022, la production de viande rouge atteint 124 000 tonnes (-2,9% par rapport à 2019), avec 40% de viande bovine, 50% de viande ovine et 10% de viande caprine. Le nombre de taurillons destinés à l’engraissement passe à 6450 têtes en 2022 (contre 2350 têtes en 2021).
Un projet de développement co-financé par la Banque mondiale, la BERD et la BEI vise à soutenir la Tunisie pour sa souveraineté alimentaire, en sécurisant la filière animale, avec un soutien financier de 130 MUSD pour l’État tunisien.
Dans l'aquaculture, l'intérêt pour investir augmente en 2022, représentant 6% des investissements totaux dans le secteur agricole (contre moins de 1% en 2021), principalement dans la pisciculture en cages flottantes.
Secteurs porteurs : Génisses, taurillons, matériels génétiques, équipements d'élevage et matériel vétérinaire, ainsi que les intrants pour la nutrition et le bien-être animal.
Source :
ONAGRI/GIVLAIT/ informations collectées auprés des opérateurs locaux (30/11/2022)
Responsabilité sociétale
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Clés d'accès
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
En ce qui concerne le volet équipements, l’importation reste libre et donc pas de réglementation spécifique appliquée à ce marché.
L’importation de certains équipements d’occasion pour l’élevage est autorisée. Elle reste toutefois limitée de par les conditions d’accès aux avantages fiscaux qui privilégient le matériel neuf.
Concernant le matériel génétique (semences bovines et ovines) et le bétail vivant (génisses laitières, taurillons destinés à l’engraissement), l’importation reste bien évidemment contrôlée et soumise à un cahier des charges, conjointement mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, d’une part, et l’Office de l’Elevage et des Pâturages (OEP) d’une part.
Niveau de taxation
Le matériel destiné à la collecte et au stockage réfrigéré du lait est exonéré de TVA et de Droits de Douane.
Le reste des équipements sont soumis soit à la TVA de 19 % soit aux DD (20 %, 30 % ou 36 %) selon leur origine d’importation et le type d’usage.
Les équipements qui proviennent de l’UE et n’ayant pas d’équivalents fabriqués localement sont exonérés de DD à l’importation.