Le Brésil cultive 80 000 hectares de raisins, dont 50 % sont consommés frais, 24 % transformés en jus de raisin, 21 % en vin de table (variétés Vitis labrusca, Vitis bourquina et hybrides) et 4 % en vin fin (Vitis vinifera). Les zones de production s'étendent de l'extrême sud du pays, caractérisé par un climat tempéré, à des régions proches de l'équateur, où l'on peut réaliser 2 à 3 récoltes de raisin par an. Plus de 90 % de la production de raisins destinés au vin se concentre dans le Rio Grande do Sul, abritant plus de 700 industries vinicoles et plus de 13 000 propriétés viticoles. On compte environ 16 000 producteurs de vin au Brésil. Le concept d'appellation a été introduit aux consommateurs brésiliens dans les années 2015, ce qui explique la prévalence actuelle des vins de cépage. Les vins fins, majoritairement importés jusqu'au début des années 2000, ont vu leur qualité s'améliorer grâce à l'adoption de techniques et équipements français et italiens par les producteurs brésiliens. Cette démarche leur a permis de remporter de nombreuses médailles lors de concours internationaux. Le Brésil est aujourd'hui reconnu comme l'une des meilleures régions au monde pour la culture de raisins destinés à la production de vins effervescents. Le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne a grandement contribué au développement de mousseux locaux de qualité. Le coût de la main-d'œuvre a augmenté ses dernières années et des facteurs comme l'étendue des surfaces à traiter ainsi que les difficultés d'embauches, poussent de plus en plus les entreprises brésiliennes à adopter des solutions de mécanisation et d'automatisation.