• 23,4 M Population
  • 33 143 USD PIB par habitant
  • A1 Note environnement des affaires
  • 15,48 M (2022) Trafic aéroportuaire annuel
  • 17 (4 inter.) Nombre d’aéroports dont aéroports internationaux
  • Civil Aeronautics Administration, Taoyuan Airport, Ministry of Economic Affairs, Presse locale (27/07/2023)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Taïwan recense 17 aéroports civils au total, parmi lesquels 4 proposent des vols internationaux. L’aéroport international de Taoyuan, géré par l’entreprise publique Taoyuan International Airport Corporation, est l’aéroport principal du pays pour les transits internationaux. Tous les autres aéroports sont directement affectés à la Civil Aeronautics Administration (CAA), sous la tutelle du ministère des Transports et des Communications. Le projet de construction d’un troisième terminal de l’aéroport international de Taoyuan est en cours avec un budget de 2,82 Mds EUR (1 EUR = 33,99 TWD). L’achèvement du projet est prévu pour 2026. Ce nouveau terminal occupant une superficie de 580 000 m² pourra accueillir 45 M de passagers par an. Par ailleurs, ce projet prévoit également 3 aires de stationnement, un taxiway et un système de navette. La CAA a lancé un projet doté d’un budget de 2,59 Mds EUR pour bâtir un nouveau terminal qui remplacera les deux terminaux actuels de l’aéroport de Kaohsiung. Afin de ne pas interrompre le trafic pendant ces travaux, ceux-ci seront échelonnés en deux phases et le date d’achèvement du projet est prévu pour 2040. La capacité de l’aéroport de Kaohsiung sera augmentée à 16,5 M passagers par an. En outre, la CAA envisage un nouveau terminal dédié aux vols internationaux pour l’aéroport de Taichung dont l’appel d’offres sur la planification a été lancé en 2020. Ce nouveau terminal sera capable d’accueillir 10 à 15 M de passagers par an.

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des affaires Taïwan 2023

Résilience et dynamisme sont peut-être les deux mots qui viennent à l’esprit lorsque l’on veut décrire Taïwan. Cette petite île de 36 000 km² a non seulement rebondi sur la crise de la Covid pour afficher un des taux de croissance les plus élevés du monde, mais continue d’afficher la plus forte croissance économique des quatre dragons asiatiques. Connue aujourd’hui pour sa suprématie mondiale dans les semi-conducteurs, le « pétrole du XXIe siècle », Taïwan affiche un dynamisme hors pair dans nombre d’autres secteurs industriels : microélectronique, machines-outils, véhicules électriques, aéronautique, énergies vertes, etc. Taïwan est devenu un géant industriel dont les grandes entreprises occupent souvent les premières places mondiales. Passées maîtres dans l’art de fabriquer avec zéro défaut et à moindre coût, les entreprises taïwanaises n’en sont pas moins friandes de briques technologiques étrangères lesquelles leur permettront de conforter leur avance mondiale. Autant d’ouvertures pour les sociétés françaises. Mais la « belle île » (ilha formosa), comme la nommèrent les explorateurs portugais du XVIe siècle, est également un temple du consumérisme qui offre de très larges opportunités aux entreprises françaises. Sa jeunesse, riche (un des plus forts pouvoirs d’achats PPA dans le monde), hyper connectée, victime consentante de toutes les tendances de mode, n’hésite pas à dépenser sans compter pour les derniers téléphones, vêtements et cosmétiques à la mode. Les aînés, quant à eux, éduqués et volontiers nomades, affichent souvent une connaissance approfondie des produits de consommation occidentaux et, au-delà d’un prix ou d’une marque, sauront apprécier la qualité d’un produit, du travail qu’il a nécessité ou des bienfaits qu’il apporte. Autant de caractéristiques qui font de Taïwan un havre pour les produits français de consommation dont nombre de marques comptent plus de points de vente à Taïwan qu’ils n’en comptent en France.