- 27,9 M Population
- 1 587,9 USD PIB par habitant
- D Note environnement des affaires
- 1,45 Md EUR EUR/USD CA dépenses et investissements publics dans l'éducation et la formation (budget d'État)
- Entre 6 et 10 % EUR/USD CA dépenses et investissements publics dans l'éducation et la formation (budget d'État)
- UNESCO, MINESEC (19/09/2023)
Nos dernières infos marchés
- Caractéristiques du marché
- Opportunités pour l'offre française
- Responsabilité sociétale
- Clés d'accès
Les fondamentaux
Le système éducatif au Cameroun est régi par la loi numéro 98/004 du 14 avril 1998. Il est mis en œuvre par 4 ministères :
- ministère de l’Enseignement de Base (MINDUB) en charge de l’enseignement en maternelle et primaire ;
- ministère de l’Enseignement Secondaire (MINESEC) est en charge des collèges et lycées ;
- ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) pour les Universités et Grandes Ecoles ;
- ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelle ;
3 dispositifs co-existent dans le système éducatif camerounais : francophone, anglophone et bilingue français / anglais.
Dans la dernière loi de finance, le budget du MINESEC a connu la plus forte hausse pour s'établir à 556,7 Mds FCFA ( env. 851 M EUR), afin d'accroître l'accès et la qualité des enseignements. L'enveloppe budgétaire du MINEDUB s'élève à 297, 3 Mds FCFA (env. 454 M EUR) destinée à accroître le taux de préscolarisation sur tout le territoire. En effet, il n'est qu'à 39,7 % en 2022.
Le MINESUP dispose d'un budget de 81,7 Mds FCFA (env. 125 M EUR). Les jeunes qui prétendent à des études supérieures font quand ils le peuvent le choix de l'étranger.
Le budget de la formation professionnelle en 2024 est de 28,8 M EUR. Pour le compléter, une nouvelle "taxe professionnelle" prélevée par le ministère du Travail sur les entreprises recrutant des expatriés a été mise en place en 2023, à raison de 2 mois de salaire pour des non africains et 1 mois de salaire pour des expatriés africains afin de financer la formation professionnelle.