Date de publication :
L’intérêt pour la figue de Barbarie a augmenté de manière exponentielle au cours de ces dernières années en Tunisie. Le secteur qui ne comptait alors que trois entreprises de transformation en 2013 a connu une véritable métamorphose et enregistre aujourd'hui une cinquantaine d’opérateurs dans la valorisation du cactus.
L’Agence de Vulgarisation et de la Formation Agricole (AVFA), avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI-SECO), a initié les démarches pour inclure des formations sur la filière figue de Barbarie dans son programme au profit des producteurs et jeunes porteurs de projets d’investissements dans le secteur du cactus.
Avec des champs à perte de vue, la Tunisie, est classée 5e au monde en termes de surface cultivée et figure parmi les trois premiers pays en termes de production de figues de Barbarie, issues des plantations commerciales. Le pays est reconnu comme une véritable source de richesse par les autorités et la valorisation agronomique du figuier de Barbarie est devenue une priorité déclarée.
Pour rappel ce produit-âge est exporté par la Tunisie sur les cinq continents et se commercialise à des centaines de dinars le litre. L’année dernière, l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INNORPI) a publié la norme tunisienne relative à l’huile de pépins de figue de Barbarie dans le but de positionner la Tunisie comme pays leader dans ce domaine et garantir une qualité standardisée optimale de ce produit, très prisé dans le secteur des cosmétiques.
La filière du cactus continue à avoir le vent en poupe, cette tendance dynamise le marché des cosmétiques local et fait émerger des besoins en entrants.
Source : Kapitalis, 8 janvier 2022