Le problème est lié, d’une part, à l’augmentation des prix de l’alimentation du bétail. D’autre part, l’importation des veaux est monopolisée par quelques importateurs publics ce qui a contribué à la hausse des prix : par manque de concurrence et de diversification des produits sur le marché. 

L’Association Nationale des Commerçants et des Artisans (ANCA) a appelé au recours temporairement et exceptionnel à l’importation des fourrages et viandes pour préparer le mois sacré de Ramadhan qui connaît une augmentation significative de consommation de viande.

Il serait favorable et plus attractif pour les éleveurs et les agriculteurs que le Gouvernement algérien prenne la décision d’assouplir l’importation et de l'ouvrir aux opérateurs privés (viandes rouges, blanches et fourrages). En effet, le besoin national en viandes est estimé à 1,2 million de tonnes ; ce que la production locale peine à couvrir.  

« Source : 31/01/2022, Algérie Presse Service »