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Parmi les pays étudiés, la Fédération mondiale de l'obésité et RTI International ont constaté que c'est en Arabie saoudite, où le taux d'obésité est d'environ 35 %, que l'impact en pourcentage du PIB est le plus élevé. L'étude prévient également que si des mesures urgentes ne sont pas mises en œuvre, l'impact économique pourrait atteindre 4,1 % d'ici 2060, soit l'équivalent de 78 Mds USD.
Ces coûts sont issus de calculs basés sur les dépenses directes telles que les soins de santé, ainsi que sur les coûts indirects, notamment la mortalité prématurée et l'absentéisme au travail. Les coûts indirects représenteraient 65 % de l'impact total.
La plupart des États du Golfe présentent tous des taux d'obésité élevés, mais le Royaume subi l'un des taux d'obésité adulte et enfantine les plus élevés au monde.
Si les habitudes alimentaires, de sommeil et les niveaux d'activité physique sont autant d’éléments contributifs, l'étude souligne néanmoins que les facteurs sociaux, biologiques et environnementaux influent sur les niveaux d'obésité, et ne sauraient être imputés qu’aux comportements individuels.
Les autorités se saisissent peu à peu de la question et font preuve d’initiative, à l’instar des campagnes de la Fédération saoudienne du sport pour tous, qui encouragent les individus à adopter des comportements sains. Selon l’étude publiée par le BMJ (British Medical Journal) Global Health, il serait cependant important de s'attaquer aux facteurs : biologiques, génétiques, socioculturels, économiques et environnementaux contribuant à l'obésité qui échappent au contrôle de l'individu.
Il s’agirait donc de mettre en œuvre des politiques globales qui améliorent l'accès à des aliments nutritifs bon marché et à des soins de santé abordables, favorables à une vie équilibrée, moins soumise au stress ou autres éléments indésirables.
Source : Christopher HAMILL-STEWART, Arab News, 05 Novembre 2021