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Secteur Transition écologique
Thématique Actualités du secteur
De nombreux condominiums conçus et construits actuellement au Canada sont plus écologiques que leurs prédécesseurs, non seulement du point de vue de l'environnement, mais aussi en profondeur. En effet, beaucoup se tournent vers la géothermie ou la technologie géothermique sans combustible fossile pour leur chauffage et leur refroidissement.

Alors que la plupart des systèmes géothermiques de ces 40 dernières années ont été installés dans des maisons individuelles, les professionnels du secteur affirment que la croissance du marché est désormais tirée par les copropriétés. "Ce marché est en pleine expansion, et même très, très rapidement en ce moment", a déclaré Stanley Reitsma, président de l'Association géothermique de l'Ontario.

La géothermie est un type de chauffage et de refroidissement électrique qui tire la chaleur - et le refroidissement - du sol. Au cours des cinq dernières années, la proportion de condos équipés de ce type de chauffage électrique a plus que doublé pour atteindre 5 % en Ontario, selon les estimations de Reitsma.

Lloyd Jacobs, directeur général de FortisBC Alternative Energy Services, qui a installé des systèmes géothermiques dans des dizaines d'immeubles multi résidentiels en Colombie-Britannique, a déclaré qu'il existe "une énorme demande" de systèmes de chauffage alternatifs dans les grands immeubles qui auraient pu être chauffés par des combustibles fossiles ou des plinthes chauffantes dans le passé. Traditionnellement, un des défis de l'énergie géothermique est le coût élevé du creusement et de l'installation du champ de forage - c'est-à-dire des boucles souterraines remplies de liquide qui stockent et fournissent le chauffage et le refroidissement au système.

Mais Martin Luymes, vice-président des relations gouvernementales de l'Institut canadien du chauffage, de la réfrigération et de la climatisation, a déclaré que ces dépenses initiales sont désormais compensées par des économies réalisées grâce à des mesures telles que la réduction des coûts énergétiques et de maintenance en trois à cinq ans seulement pour les grands bâtiments.