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Dans une décennie, à peine, les voitures thermiques vont être totalement abandonnées, au profit des véhicules électriques tant au niveau de la construction que de l’usage.
Pour se préparer à cette révolution, quoique n’étant pas constructeur, la Tunisie a commencé à prendre les mesures d’adaptation nécessaires.
Ainsi, la loi de finances pour l’exercice 2023 a stipulé une réduction des droits de douane sur l’importation des équipements de recharge des véhicules électriques, à hauteur de 10 %. La taxe sur la valeur ajoutée a été ramenée à 7 %.
Dans les pays industrialisés où les voitures électriques sont largement utilisées, les conducteurs disposent de bornes publiques pour recharger la batterie de leurs véhicules, mais les gens peuvent installer à loisir une borne directement chez eux, avec en prime une large gamme de modèles disponibles sur le marché.
Au mois de novembre dernier, la société tunisienne « Ennakl Automobiles » avait annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec la société internationale « Wallbox » installée dans la zone franche de Barcelone, pour la commercialisation en Tunisie de bornes de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables. La société assure que ces dispositifs, fabriqués en Europe, permettent la recharge d’une voiture électrique de la façon la plus sécurisée possible tout en réduisant le temps de charge et apportent une sécurité supplémentaire due aux dispositifs de protection intégrés et à l’installation électrique nécessaire (confiée en Tunisie à des installateurs professionnels certifiés).
L’objectif principal de cette transition à la mobilité électrique, en Tunisie et dans le monde, est d’ordre environnemental. Les voitures électriques dégagent moins d’oxyde de carbone et de gaz à effet de serre.
En Tunisie, d’après une étude réalisée par le ministère chargé de l’Environnement, le déploiement de 50 000 véhicules électriques d’ici 2025, et de 130 000 d’ici 2030, permettrait d’éviter l’émission de 2,2 M t équivalent à CO2 (M tCO2e) de gaz à effet de serre.
La consommation de pétrole devrait baisser, de 5,9 M de barils d’ici 2030, soit une réduction des importations de combustibles fossiles de 660 000 USD sur la période 2020-2030.
Source : African Manager Magazine - 26/12/2022