Les différents acteurs partagent la demande faite par les organisations des principaux secteurs de la consommation (ACES, ACOTEX, ADELMA, AECOC, AFEB, ANGED, ASAJA, ASEDAS, Cooperativas Agroalimentarias, FECE, FIAB, Foro Interalimentario, Marcas de Restauración et Stanpa), de reporter son entrée en vigueur, prévue pour le mois de janvier.

Suite à la récente décision du nouveau gouvernement italien de continuer à reporter l'entrée en vigueur de cette taxe, l'Espagne se retrouve seule en Europe avec l'introduction d'une taxe (non obligatoire pour les Etats membres) qui entraînera des coûts supplémentaires pour ses entreprises dans un contexte particulièrement délicat. Il s'agit d'un nouveau test de résistance pour les secteurs qui, depuis des mois, sont soumis à une énorme augmentation des coûts (matières premières, transports, énergie...).

Les entreprises espagnoles sont en avance sur la législation en matière d'engagement environnemental et, en ce qui concerne la gestion du plastique, la grande majorité des entreprises ont déjà adopté des mesures telles que la reconception, la réduction du poids ou la réutilisation pour tenter de minimiser la présence de ce matériau dans les emballages. Selon les données d'Eurostat, l'Espagne figure parmi les pays ayant les meilleurs taux de recyclage des emballages plastiques (51,4 %), devant des pays comme l'Allemagne, la France et l'Italie et la moyenne européenne (37,7 %).

De leur côté, les associations industrielles disposent de rapports et d'indicateurs confirmant que, ces dernières années, leurs entreprises ont réduit de 21,7 % le pourcentage de plastique utilisé, que 69,1 % du plastique qu'elles utilisent est recyclable ou réutilisable et que 35,1 % du plastique de leurs emballages provient de plastique recyclé (source : rapport de durabilité de l'AECOC).

Source : Agrodigital – 05/12/2022