En analysant les différents secteurs du divertissement, il est impossible de ne pas remarquer à quel point le jeu vidéo s’est imposé comme une industrie de référence ces dernières années. Bien que le milieu des jeux vidéo ait vu le jour au milieu du XXe siècle et soit donc né plus récemment que les autres médias de divertissement, il a aujourd’hui dépassé, sur le plan économique, tous les autres, y compris l’édition et le cinéma. Il est donc compréhensible que, dans un contexte de plus en plus tourné vers le numérique et l’interactivité, les acteurs du patrimoine culturel et de la vulgarisation au sens large ont identifié le jeu vidéo comme un outil puissant pour promouvoir et valoriser le patrimoine historique, artistique et culturel.

Dans le jeu vidéo Assassin’s Creed II, produit par Ubisoft, où vous incarnez un assassin en lutte avec les templiers, l’histoire de la Renaissance italienne et de ses protagonistes a été insérée, comme les familles Médicis et Borgia et la figure de Léonard de Vinci avec ses inventions, plongeant le joueur vidéo dans une reconstruction fidèle de villes comme Florence, Venise ou Rome. De plus, le personnage de De Vinci a fait l’objet d’autres titres tels que The House of Da Vinci et The House of Da Vinci II de Blue Brain Games, entre énigmes à résoudre et inventions à manipuler.

Voulant nous arrêter sur la production "made in Italy" on peut signaler des exemples comme l’aventure graphique The Hand of Glory, développée par Madit Entertainment et Daring Touch, qui dans un polar américain trouve le moyen de greffer de manière cohérente la commune émilienne de San Leo, ou le récent A Painter’s Tale : Curon, 1950, réalisé par Monkeys Tales Studio, qui raconte l’histoire du bourg submergé du Tyrol du Sud à Curon.

Source : Tuttosuivideogiochi.it, 30/08/2022