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Comme ailleurs dans le monde, les consommateurs sud-africains se tournent vers des marques locales et une mode plus responsable, de plus en plus éthique et utilisant des matériaux recyclés.
Les marques sud-africaines Sealand (https://sealandgear.co.za/) et Jockey (https://jockey.co.za/) proposent toutes deux des textiles durables et respectueux de l’environnement dans leurs gammes de produits.
En effet, Sealand propose des équipements et vêtements outdoor à partir de déchets ou matériaux recyclés. La marque a récemment lancé sa gamme en nylon Econyl, fabriquée à partir de déchets de nylon tels que des filets de pêche, chutes de tissus et résidus industriels. C’est ainsi la 1ère entreprise africaine qui utilise ce matériau, « une nouvelle étape à notre engagement envers la planète » explique le co-fondateur de la marque Jasper Eales.
En effet, la lutte contre la problématique des déchets plastiques, contribuant au réchauffement de la planète et à la pollution des océans et des terres, a été un élément central évoqué lors de la COP27.
La marque Jockey, pour sa part, confectionne et commercialise des sous-vêtements pour homme et des sous-vêtements intimes pour femme. Le textile artificiel d’origine naturelle Modal, obtenu grâce à la pulpe de hêtre, y est utilisé et le vêtement fini est respirant, ne rétrécit pas et retient facilement les tentures. Le Modal a été adopté dans la dernière gamme de sous-vêtements « For Me » lancée le 13 décembre et destinée aux femmes sud-africaines. Au-delà de l’utilisation de ce tissu biologique, le directeur général de Jockey South Africa, Bruce McMurray, insiste sur la nécessité d’une intégration globale des méthodes de production durables dans ses usines de production.
Bizcommunity, 6 janvier 2023