Le commerce du jouet a tenu bon face à la pandémie. De janvier à mai 2020, les magasins de jouets ont perdu en chiffre d'affaires, selon lStatistics Sweden. Mais de juin à novembre, les ventes ont plutôt augmenté par rapport à la même période l'année précédente.

Peut-être est-ce parce que les articles destinés aux enfants sont les derniers postes de dépenses supprimés par les ménages. Le temps passé à la maison a dû avoir un impact sur les ventes de jouets. En effet, il a été constaté que les articles qui stimulent les enfants se sont plus vendus que les autres :les puzzles, jeux de construction mais également les jeux de plein air.

A noter que la concurrence sur le secteur s’est atténuée selon Emma Hernell, vice-présidente de HUI (Handelns Utredningsinstitut), depuis la faillite en décembre 2018 du groupe Top-Toy (Toys R Us et BR Leksaker). L’industrie s’est restructurée avec le déplacement des ventes vers des canaux de distribution différents des leaders du secteur (magasins discount, e-commerce, grande distribution).

Durant la crise, ce qui a fait la différence entre les boutiques physiques est sans conteste leurs emplacements. Les boutiques situées dans les grandes villes ont connu des moments difficiles tandis que les petits centres commerciaux s’en sont mieux sortis.

Selon un baromètre spécialisé dans le e-commerce, la vente d’articles & jouets pour enfants a augmenté de 5% au troisième trimestre, tandis que sur cette même période, le e-commerce dans son ensemble a progressé de 39%.

Malgré une faible croissance du commerce en ligne dans l'industrie, le groupe Babyland témoigne que la catégorie des jeux a augmenté de 45% en 2020 et notamment ceux dédiés à la construction ainsi que les jeux qui stimulent les enfants restés à la maison en raison des restrictions liées à la pandémie, a déclaré Thomas Fureskog, son PDG . 

Source : Julia Forsberg, 27/01/2021, Market