Le conseil technique de l'IMSS a approuvé l'achat de nouvelles installations, en raison de l'augmentation du nombre d'unités médicales et d'hôpitaux avec la fédéralisation des services de santé. En outre, elle a accepté le don d'une propriété à Minatitlán (Veracruz), où il est prévu de construire un hôpital général de zone de 144 lits, qui bénéficierait à plus de 190 000 personnes dans la région.

Les représentants des secteurs des salariés, des employeurs et du gouvernement au sein du Conseil technique de l'Institut mexicain de sécurité sociale (IMSS) ont autorisé l'achat de deux entrepôts dans les capitales de Nayarit et d'Oaxaca, afin de renforcer les installations qui stockent les médicaments et les fournitures, pour les unités médicales et hôpitaux de l'IMSS-Bienestar, en augmentation depuis la fédéralisation des services de santé.

Lors d'une session ordinaire de l'organe tripartite, Borsalino González Andrade, directeur de l'administration de l'IMSS, a expliqué que dans le cadre de la transformation du système national de santé, l'institut a conclu le 1er avril 2022, un accord avec le gouvernement de Nayarit pour étendre la couverture de l'IMSS-Bienestar, dont 223 unités médicales ont été transférées à l'organisme public décentralisé (OPD), ce qui signifie que l'entrepôt régional de l'institut à Nayarit est au maximum de sa capacité.

Il a souligné la viabilité de cette nouvelle installation dans le sous-entrepôt situé dans le quartier de Ciudad Industrial à Tepic, qui dispose de 2 700 m² et est actuellement loué par la sécurité sociale ; "le stockage des fournitures profitera à 298 unités médicales rurales (UMR) et à 16 hôpitaux, où sont suivies 764 000 personnes sans sécurité sociale".

Cette annonce s'inscrit dans le projet de transformation du système de santé public mexicain entrepris depuis le dernier changement de gouvernement, avec un focus sur l'aide à la population démunie et l'accès au soin de santé pour tous. L'acquisition de ces nouveaux entrepôts et l'extension des infrastructures existantes appelleront probablement à de nouveaux appels d'offres afin d'alimenter les hôpitaux publics en nécessité. Les produits français peuvent se positionner à travers un représentant local, ayant une grande expérience dans la vente de médicaments et dispositifs médicaux, aux infrastructures publiques.

Source : Excelsior, 18 janvier 2023