Sur une même période donnée, le groupe ancré à l’ouest du Canada avait dégagé 746 millions de dollars de bénéfice. En 2020, ce n’est pas moins de 1,77 milliards de dollars que le géant de "l’Oil and Gas" a su générer. Malgré une production en baisse, due à la situation sanitaire, les volumes du principal réseau d'oléoducs du groupe sont repartis à la hausse au quatrième trimestre, avec une moyenne de 2,65 millions de barils par jour contre 2,5 millions au trimestre précédent. Le groupe déclare avoir tiré profit de l'augmentation des prix de l'énergie et de la hausse des volumes transportés. Les bénéfices générés par le groupe sont le résultat d’actions entreprises par Enbridge pour pallier la crise. En effet, son chiffre d'affaires trimestriel est pour sa part en forte baisse, passant de 12,3 milliards de dollars en 2019 à 10 milliards de dollars. Sur l'année 2020, le chiffre d'affaires s'est établi à 39 milliards de dollars contre plus de 50 milliards l'année précédente. "Bien que nous nous attendions à ce que la reprise économique soit graduelle, les fondamentaux de l'énergie en Amérique du Nord ne cessent de s'améliorer grâce à l'augmentation des prix de l'énergie, à la hausse des exportations et aux moteurs de la croissance de la demande mondiale à long terme, qui sont restés intacts", a relevé le président d'Enbridge, Al Monaco, dans un communiqué. Le groupe fait également état de progrès dans la réalisation de deux gros projets éoliens en mer en France, ceux de Saint-Nazaire et de Fécamp, d'une capacité respective de 480 et 500 mégawatts. Leur construction "avance bien", assure Enbridge.