Date de publication :

Secteur Industrie
Thématique Actualités du secteur
Les parcs éoliens devraient dépasser le nombre de plates-formes pétrolières dans les eaux britanniques d'ici 2030. Les grandes compagnies pétrolières diversifient donc leurs portefeuilles pour ne pas manquer le virage de la transition énergétique.

Le britannique BP et le français Total ont tous deux mis en avant des stratégies pour la production d'énergie éolienne au Royaume-Uni.

En septembre 2020, BP a annoncé son intention de produire 50 GW d'énergie renouvelable d'ici 2030. Dans cette optique, la société s'est associée à l’allemand EnBW et a annoncé un investissement de 924 millions de livres sterling pour participer aux enchères lancées par le Crown Estate et développer deux sites de 1,5 GW chacun au nord-ouest de l'Angleterre et du Pays de Galles. Récemment, elle a également entrepris, avec son partenaire pétrolier norvégien Equinor, de développer des parcs éoliens offshore aux États-Unis, pour un coût de 1,1 milliard de dollars. 

 

Total a également remporté les enchères du Crown Estate, s'associant au Green Investment Group de Macquarie pour obtenir un projet de 1,5 GW à l’est de l’Angleterre. 

De son côté, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell travaille également avec la société néerlandaise Eneco pour développer l'éolien offshore. Ce partenariat devrait permettre de créer des parcs éoliens au large des côtes néerlandaises. 

Cette diversification permet aux majors résister sur les marchés boursiers. Celles qui ont un solide portefeuille de projets renouvelables s'en sortent nettement mieux que les autres. Alors que la demande de pétrole commence à rebondir, la diversification des portefeuilles énergétiques des grandes compagnies pétrolières pourrait leur permettre de réaliser des gains sur tous les fronts.


Source : Oil Majors Are Driving A Wind Energy Revolution, Oilprice.com, 13 février 2021