Même les grandes institutions ne sont pas épargnées. Cela s'est produit en novembre 2022 et les dégâts auraient pu compromettre la sécurité du pays : le système judiciaire chilien a subi une cyberattaque sur 150 de ses ordinateurs, ce qui équivaut à 1 % du matériel informatique que les tribunaux ont distribué dans tout le pays. Plus précisément, c'est un virus connu sous le nom de CryptoLocker qui a déclenché la sonnette d'alarme. Il s'agit d'un ransomware dont la fonction est d'accéder aux fichiers d'un ordinateur, de les verrouiller et de demander une rançon pour les restaurer. Ces événements se sont produits une semaine seulement après que les chefs d'état-major de la défense ont été victimes d'une fuite de plus de 300 000 courriels.

Cette cyberattaque contre le pouvoir judiciaire est intervenue au moment où la commission de la défense chilienne lançait un débat sur de l'élaboration d'une loi qui couvrirait les questions de cybersécurité, favoriserait l'utilisation sûre du cyberespace et lutterait contre la cybercriminalité. L'idée est, entre autres, d'intensifier les services de l'Agence nationale de cybersécurité et de l'Équipe nationale de réponse aux incidents de sécurité informatique (National CSIRT), conçus pour répondre aux cyberattaques qui constituent une menace pour différentes institutions.

Source : Mundoenlinea