Date de publication :

Secteur Tech
Pays concerné
Émirats Arabes Unis
Thématique Réseaux institutionnels

En 2019, les Emirats arabes unis ont défini les lignes de leur stratégie nationale en matière de cybersécurité. Puis, en 2020, le cheikh Hamdan bin Mohammed Bin Rashed Al Maktoum, Prince Héritier de Dubai et Président du Conseil Exécutif, a lancé le Dubai Cyber Index pour aider les entités gouvernementales dans leur parcours de cybersécurité.

Andrew Schumer, Directeur du Conseil en Technologie et Cybernétique chez Grant Thornton aux Émirats arabes unis (EAU), explique la raison de cette amélioration rapide : « Alors que la maturité de la cybersécurité aux Émirats arabes unis et dans la région était auparavant inférieure à celle de l’Europe, les pays du Conseil de coopération du Golfe en général, et les EAU en particulier, ont compris que leur région était confrontée à un facteur de menace unique, ce qui les rend plus exposés aux attaques des menaces persistantes avancées que leurs pairs en Europe. » 

Concernant les partenariats entre les EAU et la France dans le domaine de la cybersécurité, Marc Kassis, Conseiller du Commerce Extérieur de la France (CCEF), fondateur et Directeur général d'InoGates, rappelle que le gouvernement émirien accueille favorablement la diversité et la compétitivité dans tous les secteurs. Cela est particulièrement vrai pour la cybersécurité et pour les entreprises françaises. « Cela s’est traduit par plusieurs initiatives construites conjointement avec la communauté d’affaires française des EAU ainsi que l’Ambassade de France », a-t-il déclaré.

Mais pour qu’une entreprise française réussisse sur ce marché, Marc Kassis énumère plusieurs points clés : « Les entreprises françaises de cybersécurité sont les bienvenues aux EAU mais doivent assimiler quelques éléments sur le marché local et la manière de s’associer pour réussir. Tout d’abord, il est évident que le marché des EAU est très compétitif, il faut donc faire preuve de patience et d’investissement. Deuxièmement, il faut trouver le bon go-to-market et s’en tenir à son plan de développement. Troisièmement, il faut choisir soigneusement les partenariats à créer, les soutenir et leur faire confiance. Enfin, il faut s'assurer d’identifier la solution ou les différentiateurs de valeur commerciale par rapport aux solutions existantes. »

 

Source : Antoun Beyrouthy, 27/01/2023, Incyber.