Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Brésil
Thématique Actualités du secteur
En Amérique du Sud, la croissance du marché de produits alimentaires végan devrait atteindre les 11,45 % d’ici 2028.

Avec une croissance annuelle de 9,3 %, le segment dépassera la marque mondiale de 34 Mds USD dans 5 ans.

Le marché mondial de produits alimentaires végan devra dépasser 34 Mds USD d'ici 2028 en raison de la sensibilisation des consommateurs à la souffrance animale et aux conditions de bien-être de l'industrie de l'élevage, selon étude de SkyQuest. Si l'on considère que le marché végan valait 15,6 Mds USD en 2021, les prévisions pour 2028 représentent une augmentation du taux de croissance annuel de 9,3 %.

« Le marché alimentaire végan a connu une croissance importante ces dernières années. Les consommateurs choisissent de plus en plus des options végétal, motivé par divers facteurs, notamment la préoccupation en matière de santé, d’environnement et de bien-être animal. C’est très encourageant de voir de nouveaux produits et des innovations qui facilitent l’adoption d’un mode de vie végan », déclare la Brésilienne Taís Toledo, directrice de politique alimentaire chez Sinergia Animal, une organisation internationale de protection des animaux qui s’efforce de promouvoir l’alimentation à base de plantes dans les pays du Sud.

Selon l’Institut National de Santé des États-Unis (NIH), environ 75 % de la population mondiale est intolérante au lactose, le principal glucide du lait d’origine animale. Les alternatives végétales aux produits laitiers représentent un facteur majeur de croissance. Dans ce seul segment, une augmentation de 10,4 % est prévue d'ici 2028.

En Amérique du Sud et au Brésil, la croissance du marché de produits alimentaires végan devrait être encore plus importante avec une augmentation de 11,45 % prévu d’ici 2028. Les produits à base de plantes offrent des options à faible teneur en graisses saturées et en cholestérol, ce qui séduit le consommateur Brésilien.

Source : SuperVarejo, février 2023