Aux États-Unis, les écoles publiques de New York et de Seattle ont déjà interdit l'accès à ChatGPT. Dans une déclaration, Jenna Lyle, porte-parole du département de l'éducation de la ville de New York, s'est inquiétée du fait que l'outil d'intelligence artificielle pourrait avoir des effets négatifs sur l'apprentissage des élèves et encourager le plagiat, rapporte The Guardian.

Mais l'innovation dans l'éducation n'est pas un problème de technologie, affirme le professeur associé Ben Leong, directeur du centre d'intelligence artificielle pour les technologies éducatives (AICET) de Singapour. Il s'agit plutôt, selon lui, d'un problème de pédagogie.

En effet, certains éducateurs considèrent ChatGPT comme un nouvel outil d'enseignement au lieu de fuir la technologie.

Certains enseignants ont commencé à intégrer les réponses de ChatGPT dans leur programme, en demandant aux élèves d'évaluer les réponses données par le chatbot pour améliorer leur esprit critique. De même, à Singapour, un instructeur de l'Université nationale de Singapour a déclaré lors d'une interview à la radio que des outils comme ChatGPT peuvent même contribuer à améliorer l'écriture des étudiants.

De telles possibilités sont la raison même du lancement de l'AICET. Centre de recherche hébergé par AI Singapore et financé par le Smart Nation and Digital Government Office, AICET travaille avec le ministère de l'Education pour lancer des projets d'IA qui amélioreront le système éducatif au niveau local.

Source : Ming En Liew, 20/01/2023, GovInsider