La société basée à Cologne en Allemagne ne divulgue pas le montant total de la levée de fonds. Des sources externes comme TechCrunch estiment la levée entre 100 et 125 M EUR. Celle-ci a été clôturée au début du mois.

La valorisation d'un milliard de dollars est basée sur un multiplication par 20 du taux d'exploitation annuel de DeepL, qui était de 50 M USD à la fin de l'année dernière. Dans le contexte actuel des levées de fonds, il s'agit d'un multiple plutôt optimiste témoignant de la croissance de l'entreprise permettant à la société de presque atteindre le seuil de rentabilité.

Quant à la liste d’investisseurs, DeepL a déclaré que le nouveau bailleur de fonds IVP dirigeait le tour de table, avec Bessemer Venture Partners, Atomico et WiL. Parmi les précédents bailleurs de fonds de la société figurent également Benchmark et btov.

L'entreprise, se comparant favorablement aux Goliaths comme Google ou Microsoft avec qui elle est en concurrence sur le front de la traduction, fournit principalement des traductions en tant que service aux entreprises plutôt qu'aux particuliers. Mais son point fort est de travailler principalement avec des petites et moyennes organisations, certaines ayant le potentiel de prendre beaucoup d’ampleur comme Mastodon, chez qui DeepL assure la traduction.

L'objectif de DeepL est d'utiliser le financement pour étendre son champ d'action à de plus grandes entreprises et développer de nouveaux services, tels qu'un outil d'amélioration de l'écriture monolingue tel que Grammarly, actuellement en phase bêta fermée mais qui sera prochainement lancé.

L'entreprise continuera également à investir dans la R&D.

DeepL bénéficie d'une levée de fonds dans une période où d'autres startup connaissent des difficultés à en faire de même. Kutylowski, dirigeant de Deepl avoue surfer sur une vague favorable aux IA, tout en continuant à faire évoluer les services de la SU.

Source : Ingrid Lunden, 11/01/23, DeepL