Sur le plan quantitatif, plusieurs filières d'élevage, notamment laitière et volaille, ont réussi à atteindre l'autosuffisance. Cependant, en termes de rentabilité et de qualité, plusieurs pistes d'amélioration existent pour restructurer le secteur et s'aligner avec les normes de productivité internationales. 

En mettant l'accent sur l'élevage bovin aussi bien pour la production laitière que pour l'engraissement, seules les exploitations polyvalentes intégrées situées au nord du pays demeurent rentables en produisant sur place des quantités raisonnables d'aliments pour nourrir leur cheptel . Ces exploitations  ne représentent que 20 % des éleveurs. L'élevage hors sol qui repose sur un approvisionnement externe en intrants (aliments concentrés) reste tributaire de l'évolution des coûts de production et se retrouve impacté par les hausses de prix régulières. 

Dans ce sens, les cultures fourragères ainsi que des intrants innovants et riches en nutriments doivent prendre une place conséquente dans ces élevages car ils contribuent non seulement au bien être animal mais également à l'optimisation des coûts de production. 

Source : Ridha BARGAOUI,14/02/2021, Kapitalis