Les sociétés minières brésiliennes devraient investir environ 319 Mds BRL (près de 59,42 Mds EUR[1]) au Brésil d'ici 2028. Les prévisions pour les cinq prochaines années sont de 28,8 % plus élevées que celles de l'année dernière, soit 50 Mds USD. L'estimation a été publiée  le mercredi  31 janvier 2024 par l’Ibram (Institut brésilien des mines).

Selon le directeur général d'Ibram, Raul Jungmann, cette augmentation est motivée par de nouveaux investissements socio-environnementaux des sociétés minières, qui se rajoutent aux projets logistiques et à ceux dans le segment des minéraux critiques, comme le lithium. Les entreprises de minerai de fer restent en tête, représentant 17,3 Mds USD (27 %).

Minas Gerais et Pará, les plus grands producteurs de minerai de fer du pays, sont les États qui recevront le plus d'investissements, avec respectivement 30,6 % et 28 % du total. Vient ensuite Bahia (16,1%), où sont actuellement réalisés les travaux les plus importants du secteur : la construction d'un tronçon du Fiol (Chemin d'Intégration Ouest-Est), qui reliera les mines de Bamin (Bahia Mineração) aux ports de Bahia.

Selon l’Ibram, le secteur minier a réalisé des revenus de 248,2 Mds BRL (près de 46 239 Mds EUR) au Brésil en 2023, un chiffre considéré comme stable par rapport au résultat de 2022, qui était de 250 Mds BRL (près de 59,42 Mds EUR)

Environ 392 millions de tonnes de produits du secteur minier ont été exportées (soit une augmentation de 9,5% par rapport à 2022). Le minerai de fer représentait 71 % des exportations.

Selon l'institut, les chiffres indiquent des perspectives positives pour le secteur en 2024 et les années suivantes. Pour Jungmann, la nouvelle politique industrielle annoncée par le gouvernement le 22 janvier place l'exploitation minière comme un secteur stratégique pour la transition énergétique, la décarbonation et le développement technologique de l'industrie nationale.