Une analyse révèle que sur les 58 wilayas que compte l'Algérie, 34 ne disposent pas d'hypermarchés ou de grandes surfaces, essentiels pour offrir aux consommateurs des produits variés à des prix compétitifs. Par exemple, Alger compte 11 hypermarchés, tandis que des wilayas comme Batna, Tlemcen, Boumerdès, Bouira et Constantine n'en ont aucun.

Comparativement, le ratio population/nombre d'hypermarchés en Algérie est de 1 pour 818 148 habitants, contre 1 pour 65 396 habitants en France. Cette disparité souligne le potentiel de croissance du marché algérien dans le secteur de la grande distribution.

Pour stimuler ce secteur, l'expertise recommande que le régulateur simplifie les procédures administratives et accorde des incitations fiscales, financières et foncières aux acteurs. Cette dynamique pourrait également bénéficier à la chaîne de valeur en amont, notamment l'industrie, l'agriculture et la logistique, et générer des avantages en aval, tels que la digitalisation, la maîtrise des prix et l'inclusion financière.

Dans cette perspective, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a récemment exprimé l'engagement de son département à développer les marchés de gros régionaux, considérés comme des moteurs essentiels du commerce de détail. Ces initiatives témoignent d'une volonté de dynamiser le marché algérien et de répondre aux besoins des consommateurs.

Source : El Watan-dz – 21/02/2024