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Claudia Sheinbaum, la présidente du Mexique élue en juin 2024, a récemment nommé Alejandro Svarch Pérez comme le nouveau directeur du programme IMSS-Bienestar pour son mandat (2024-2030). Actuellement, Alejandro Svarch Pérez est le directeur de la Cofepris, une agence reconnue pour son rôle clé dans la régulation des risques sanitaires au Mexique. Avec cette nouvelle nomination, la présidente Sheinbaum a souligné l'importance de l'élargissement du programme IMSS-Bienestar, visant à offrir une couverture de santé universelle au Mexique. Ce programme représente une vision où la santé est un droit pour tous, indépendamment de la situation sociale, garantissant un accès à des soins de qualité et humain.
Alejandro Svarch Pérez, médecin chirurgien diplômé de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) avec une spécialisation en médecine interne et une maîtrise en santé publique, a été nommé en 2021 par le président Andrés Manuel López Obrador à la tête de la Cofepris. Sous sa direction, l'agence a été modernisée et numérisée, combattant la corruption et accélérant des processus critiques tels que l'approbation des vaccins COVID-19, positionnant le Mexique comme un leader régional en matière de régulation sanitaire. Il a également joué un rôle déterminant dans la gestion de la pandémie de COVID-19 au Mexique, en doublant le nombre de médecins spécialistes à travers des programmes de formation et de gestion stratégique.
En ce qui concerne l'avenir, Alejandro Svarch Pérez continuera dirigera la Cofepris jusqu'au 1er octobre 2024, date à laquelle il prendra officiellement la direction du programme IMSS-Bienestar. Cette nomination est cruciale car elle s'inscrit dans la continuité des efforts pour renforcer le système de santé mexicain et assurer une couverture de santé pour tous. Les entreprises françaises du secteur de la santé pourraient voir dans cette transformation une opportunité de collaborer avec le Mexique, notamment en partageant leur expertise en matière de soins de santé universels et de technologies médicales avancées.
Source: El Economista, 13 août