Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Italie
Thématique
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Au cours des 3 derniers exercices, la filière bovine italienne a montré une tendance positive. Cette année, cependant, la situation est beaucoup plus complexe, avec une distorsion entre les prix des broutards français et le peu de valorisation des bovins engraissés. Effectivement, la situation actuelle est inédite et aucun signe de rééquilibrage à court terme n'est visible.

Une réduction de 1 % à 2 % du nombre de vaches allaitantes laitières a été observée au cours des 4 dernières années. Cela a entraîné une diminution des naissances de veaux et donc une moindre disponibilité de viande, ce qui devrait avoir un impact sur les prix à travers les différentes phases de la chaîne jusqu'à la consommation. Ces derniers mois, cependant, les engraisseurs sont obligés de payer des prix plus élevés de 15 % pour un broutard français en raison de la moindre disponibilité de bovins à élever, sans une réelle valorisation de la tête engraissée.

Pour les éleveurs qui achètent des broutards ces semaines-ci, il s'agit d'un véritable pari et il est vraiment difficile d'envisager une compensation des coûts de production. Il suffirait qu'une augmentation de prix de détail de 70 à 90 centimes par kg de viande soit accordée aux éleveurs, afin que les éleveurs pourraient investir davantage dans le bien-être animal, la compétitivité et la durabilité.

Source : TESEO, CLAL, 16/07/2024