Cette édition 2024 a été particulièrement révélatrice de l’expansion dynamique et de l’ouverture du marché de la culture en Autriche. A travers le thème « Hope – who will turn the tide », Ars Electronica met en lumière l’utilisation de toutes nouvelles technologies telles que la réalité augmentée et la réalité virtuelle, qui apportent une touche immersive et interactive à l’expérience culturelle.

Ce festival a donc invité de nombreux artistes novateurs proposant des œuvres futuristes. C’est le projet « Notre-Dame Immersive », fruit de la coopération de trois entreprises françaises, qui a représenté l’hexagone. Ce projet immerge le spectateur dans une représentation à base d’hologrammes reconstituant la cathédrale avant et après l’incendie de 2015. Holusion, Histovery et Iconem sont les entreprises, qui ont réussi à porter la « French Tech » jusqu’au cœur de l’Autriche et à ravir le public d’une exposition alliant innovation et tradition.

L’Autriche affiche la volonté de renforcer son économie culturelle en incorporant des technologies similaires à celles utilisées par Holusion, Histovery et Iconem. En effet, Ars Electronica est représentatif de la synergie entre culture et technologie que l’on trouve en Autriche. Les institutions culturelles collaborent avec des startups pour enrichir les visites, et le marché est en pleine croissance. De plus, Ars Electronica a démontré l’ouverture de l’Autriche au reste de l’Europe. Le deuxième jour du festival était d’ailleurs réservé à l’initiative S+T+ARTS de la commission européenne visant à développer les alliances entre science, technologie et art.

« Notre-Dame Immersive » n’est qu’un fragment du vivier florissant de startups et d’entreprises françaises engagées dans les nouvelles technologies, pour lequel le marché autrichien représente une belle opportunité.

Source : ars.electronica.art, 04/09/2024