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L'appel d'offres sera organisé en collaboration avec le ministère des Transports et basé sur une directive présidentielle visant à maximiser la participation du secteur privé dans les projets de développement de l'Égypte. L'appel d'offres sera ainsi géré par l'unité de partenariat public-privé (PPP) du ministère des finances.
Le projet devrait en effet suivre le modèle PPP, grâce auquel la propriété des actifs reviendra à l'Autorité égyptienne des ports terrestres et secs au-delà de la durée du projet.
Pour le gouvernement égyptien, l'établissement de ports secs est l'un des instruments essentiels pour stimuler le climat d'investissement et améliorer le classement de l'Égypte dans les indices internationaux d'activité et d’attractivité économique. Les ports secs réduisent également le temps de dédouanement des marchandises, éliminent la congestion des conteneurs et contribuent à renforcer la position de hub commercial et logistique régional du pays, entre l’Afrique, l’UE et le Moyen-Orient.
Le ministère des transports a proposé neuf projets dans les domaines des ports secs, des ports maritimes, des centres logistiques et des chaussées portuaires avec l'assistance technique du ministère des finances. Ces propositions ont été soumises au comité supérieur PPP du cabinet égyptien.
La première phase du port sec de la ville du 6 octobre devrait être achevée à la fin de 2021. En 2020, El-Sewedy Electric, 3A International et DB Schenker avaient remporté l'appel d'offres pour exploiter ce hub de 176 millions de dollars, la plus grande installation de ce type en Afrique. Il devrait commencer à fonctionner en 2022 et traiter 720 conteneurs par jour.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a financé les études du projet et l'élaboration de l'appel d'offres relatif aux documents et au processus du projet.
Source : Doaa Moneim, Ahram Online, Lundi 28 Juin 2021