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Quelle est l’activité de votre entreprise ?
Qu’est-ce qui vous a poussé à tenter l’export après sept ans de succès en France ?
Le succès en France justement ! Notre couverture déjà assez large sur le territoire français nous incitait à aller trouver des relais de croissance à l’international. Mais nous hésitions sur le modèle économique à adopter après une expérience infructueuse de franchise sur le territoire espagnol en 2017. C’est la crise sanitaire qui nous a finalement donné la solution en nous amenant à signer des partenariats avec des hôtels (du groupe ACCOR notamment) pour implanter nos simulateurs dans leurs espaces inoccupés. Conséquence : une réduction nette de nos coûts fixes grâce à la limitation de nos agences en propre… et une invitation à répliquer ce modèle à l’étranger.
Quelles destinations avez-vous alors ciblées ?
Notre cible principale c’étaient les marchés anglo-saxons, pour la praticité de la langue notamment. Nous avons d’abord envisagé le Royaume-Uni mais l’étude du marché nous a menés à la conclusion que celui-ci était trop concurrentiel avec beaucoup d’agences indépendantes. Du coup, nous avons tourné le regard de l’autre côté de l’Atlantique, en ciblant d’abord le Canada qui semblait plus ouvert et en partie francophone : nous avons alors sollicité la Team France Export pour une mission à Montréal en avril 2022 dont l’objectif était de trouver un hôtel capable d’accueillir un projet pilote.
Comment s’est déroulée la mission de prospection avec la Team France Export ?
Mon contact sur place Aboubacar Any, m’a aidé à cibler les hôtels pertinents pour notre offre et il m’a également mis en relation avec les écosystèmes institutionnels (ambassade, agence d’attractivité de Montréal, banques) afin de donner rapidement de la visibilité et de la fluidité à notre projet. Au-delà, son rôle a été déterminant dans la compréhension des us et coutumes locales ce qui nous a permis de nous adapter rapidement et d’éviter l’écueil du français en terrain conquis au Canada (pour preuve, 75% de nos clients québécois sont anglophones). Le résultat a été un time to market exceptionnellement court !
C’est-à-dire ? Quels résultats avez-vous observés ?
En avril nous lancions la mission, en juin nous signions avec Marriott (rencontrés lors des French Tourism Days de Business France), en septembre nous recevions le matériel et début novembre nous ouvrions notre agence… soit seulement six mois pour créer une filiale et lancer une activité ! Et ce n’est pas fini : nous allons ouvrir un deuxième centre à Montréal, puis un autre à Toronto et enfin un à Calgary. C’est le meilleur lancement de l’histoire d’AviaSim ! Nous espérons atteindre un exercice rentable dès 2023, avec un chiffre d’affaires estimé à 600-700 000 dollars sur tout le territoire.
Avez-vous bénéficié d’aides spécifiques ?
Nous avons fait une levée de fonds d’1 million d’euros début 2022 qui comportait une assurance prospection de 200 000 euros, et nous avons également bénéficié du Chèque Relance export qui a couvert 50% du coût de notre prospection au Canada.
En quoi cette aventure export a-t-elle transformé l’organisation d’AviaSim ?
Cette ouverture au Canada s’est traduite par l’ouverture d’une filiale car nous souhaitions mobiliser des équipes en local (les instructeurs de vol notamment) ; nous avons dû passer par un cabinet de ressources humaines canadien pour nous faire accompagner sur les procédures locales. De plus, nous avons adapté notre site e-commerce au prisme canadien, ce qui a pris du temps. De façon globale, je crois que l’export nous a changés dans la mesure où c’était très formateur : il y a plein de tâches que nous n’envisagions pas aussi complexes (construction du réseau, adaptation de la communication, etc.). Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer (au contraire !) mais c’est important d’en être conscients.
Qu’est-ce qui vous a poussé à tenter l’export après sept ans de succès en France ?
Le succès en France justement ! Notre couverture déjà assez large sur le territoire français nous incitait à aller trouver des relais de croissance à l’international. Mais nous hésitions sur le modèle économique à adopter après une expérience infructueuse de franchise sur le territoire espagnol en 2017. C’est la crise sanitaire qui nous a finalement donné la solution en nous amenant à signer des partenariats avec des hôtels (du groupe ACCOR notamment) pour implanter nos simulateurs dans leurs espaces inoccupés. Conséquence : une réduction nette de nos coûts fixes grâce à la limitation de nos agences en propre… et une invitation à répliquer ce modèle à l’étranger.
Quelles destinations avez-vous alors ciblées ?
Notre cible principale c’étaient les marchés anglo-saxons, pour la praticité de la langue notamment. Nous avons d’abord envisagé le Royaume-Uni mais l’étude du marché nous a menés à la conclusion que celui-ci était trop concurrentiel avec beaucoup d’agences indépendantes. Du coup, nous avons tourné le regard de l’autre côté de l’Atlantique, en ciblant d’abord le Canada qui semblait plus ouvert et en partie francophone : nous avons alors sollicité la Team France Export pour une mission à Montréal en avril 2022 dont l’objectif était de trouver un hôtel capable d’accueillir un projet pilote.
Comment s’est déroulée la mission de prospection avec la Team France Export ?
Mon contact sur place Aboubacar Any, m’a aidé à cibler les hôtels pertinents pour notre offre et il m’a également mis en relation avec les écosystèmes institutionnels (ambassade, agence d’attractivité de Montréal, banques) afin de donner rapidement de la visibilité et de la fluidité à notre projet. Au-delà, son rôle a été déterminant dans la compréhension des us et coutumes locales ce qui nous a permis de nous adapter rapidement et d’éviter l’écueil du français en terrain conquis au Canada (pour preuve, 75% de nos clients québécois sont anglophones). Le résultat a été un time to market exceptionnellement court !
C’est-à-dire ? Quels résultats avez-vous observés ?
En avril nous lancions la mission, en juin nous signions avec Marriott (rencontrés lors des French Tourism Days de Business France), en septembre nous recevions le matériel et début novembre nous ouvrions notre agence… soit seulement six mois pour créer une filiale et lancer une activité ! Et ce n’est pas fini : nous allons ouvrir un deuxième centre à Montréal, puis un autre à Toronto et enfin un à Calgary. C’est le meilleur lancement de l’histoire d’AviaSim ! Nous espérons atteindre un exercice rentable dès 2023, avec un chiffre d’affaires estimé à 600-700 000 dollars sur tout le territoire.
Avez-vous bénéficié d’aides spécifiques ?
Nous avons fait une levée de fonds d’1 million d’euros début 2022 qui comportait une assurance prospection de 200 000 euros, et nous avons également bénéficié du Chèque Relance export qui a couvert 50% du coût de notre prospection au Canada.
En quoi cette aventure export a-t-elle transformé l’organisation d’AviaSim ?
Cette ouverture au Canada s’est traduite par l’ouverture d’une filiale car nous souhaitions mobiliser des équipes en local (les instructeurs de vol notamment) ; nous avons dû passer par un cabinet de ressources humaines canadien pour nous faire accompagner sur les procédures locales. De plus, nous avons adapté notre site e-commerce au prisme canadien, ce qui a pris du temps. De façon globale, je crois que l’export nous a changés dans la mesure où c’était très formateur : il y a plein de tâches que nous n’envisagions pas aussi complexes (construction du réseau, adaptation de la communication, etc.). Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer (au contraire !) mais c’est important d’en être conscients.