Avec l'appui de Business France, QISTA déploie ses machines innovantes pour luter contre le paludisme en Angola

Logo de l'entreprise
Secteur Tech et Services
Besoins
Réseauter à ou depuis l’étranger
Prospecter Créer et gérer sa présence à l'étranger
Pays concerné
Entreprise QISTA
Prénom et nom de l'interviewé(e) Stefania JUAN
Fonction de l'interviewé(e) Responsable développement commercial export

Publié le :

Quelle est l’activité de votre entreprise ?

QISTA est une entreprise française spécialisée dans la capture et l’éradication de moustiques au travers d’une solution brevetée à la fois économique, écologique et très efficace : la Borne Anti-Moustique.

Quel fut l’élément déclencheur de votre démarche à l’international ?

La propagation du moustique est un enjeu de santé publique à l'échelle mondiale. Ce vecteur est responsable de la transmission de certaines des maladies les plus meurtrières au monde telles que le paludisme, affectant des régions aussi diverses que l'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine et centrale. Conscients de cet enjeu, nous avons vu une opportunité de positionner QISTA à l’international comme un outil sanitaire à double rôle. Non seulement nous réduisons les nuisances par la capture des moustiques, mais nous contribuons également à diminuer le nombre de décès et de soins dans les hôpitaux consacrés au traitement des maladies transmises par les moustiques.

Pourquoi avez-vous ciblé l’Angola ?

5 ème pays le plus touché par le paludisme, l’Angola a enregistré 1 764 330 cas en 2020, avec 5947 décès selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le pays subit d’ailleurs l’une des formes de paludisme viscérale la plus sévère au monde.
Dans ce contexte inquiétant, Pierre Bellagambi – CEO de QISTA, avait eu le privilège de présenter en mars dernier la solution QISTA au Ministère de la Santé angolais, en première ligne face au fléau du paludisme et des maladies vectorielles sur le territoire.

Vous avez fait appel à la Team France Export, comment vous a-t-elle accompagnée ?

Oui, c’est d’ailleurs notre conseillère export, Céline Geraci, qui nous a conseillé de participer à cette mission export à l’occasion de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron. C’est donc lors de cette mission que nous avons rencontré le représentant de l'entreprise angolaise avec laquelle nous avons signé un contrat de licence commerciale.

Quel a été l’impact de cet accompagnement ?

À ce jour, plus de 40 machines ont été installées sur le territoire, et nous venons de déposer un dossier FASEP pour l’installation de 50 machines QISTA à Luanda. Ce FASEP à vocation sanitaire nous permettra de lutter de manière écologique contre ce fléau tout en analysant les captures obtenues et en identifiant les espèces présentes. De plus, nous étudierons la faisabilité de créer une unité d'assemblage, ce qui nous permettrait de proposer aux autorités et à la population angolaise des bornes à un prix réduit.