Publié le :
Quelle est l’activité de votre entreprise ?
Créé en 1954, Transdev est un opérateur de mobilités au service des passagers. Présente dans 19 pays dans le monde, cette multinationale française transporte quotidiennement près de 10 millions d’usagers par le biais de multiples moyens de transport (train, bus, métro, tramway, ferry…). Son objectif est de contribuer au dynamisme des territoires, rapprocher les citoyens et répondre à leurs besoins de mobilité, tout en prenant en compte les enjeux climatiques.
Combien de V.I.E y a-t-il au sein de Transdev ?
« Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de V.I.E dans les 19 pays où nous sommes implantés. Ils sont recrutés pour tous les types de postes et de missions. Si on fait le calcul, ça fait plus d’un V.I.E par pays. »
Pouvez-vous donner un exemple d’utilisation du V.I.E par Transdev ?
« Nous avons récemment gagné un contrat de 8 ans à Quito en Équateur pour développer le métro. Dans notre réponse à l’appel d’offres, nous avons mentionné qu’il y aurait constamment 3 à 4 V.I.E sur place pour des missions techniques, de communication et de finance. En général, la durée d’un V.I.E est de deux ans, ce qui fait qu’il y aura entre 12 et 16 jeunes qui seront formés par Transdev pour ce projet-là. C’est vraiment un dispositif intéressant qu’on aime mettre en avant dans nos offres commerciales, car on le considère comme une valeur ajoutée. »
Comment est perçu le V.I.E au sein de Transdev ?
« C’est vraiment ancré dans notre culture d’entreprise. Dans mon équipe actuelle, j’ai deux V.I.E, une aux achats et une autre à la compliance. Mon contrôleur financier est un ancien V.I.E que j’ai recruté quand j’étais au Chili et que j’ai rappelé pour venir travailler en Irlande. La durée du programme est idéale, car le jeune a le temps de s’intégrer et de mener un projet qualitatif. Personnellement, je crois beaucoup au V.I.E ! C’est un dispositif gagnant-gagnant : on offre aux jeunes une expérience à l’international tout en bénéficiant de leurs connaissances sur des sujets sur lesquels on peut parfois buter, notamment en termes d’innovation. À leur âge, j’aurais adoré faire un V.I.E ! C’est une aventure qui pousse les jeunes à sortir de leur zone de confort. C’est très enrichissant ! »
Comment se passe l’intégration d’un V.I.E au sein de Transdev ?
« Pour nous, c’est important de considérer les V.I.E comme des collaborateurs à part entière, et non comme des stagiaires. Il faut leur accorder du temps, car ils débutent dans le monde du travail et manquent d’expérience. En tant que manager, j’aime organiser des points réguliers durant leur mission pour vérifier si les objectifs définis restent atteignables. Chez Transdev, les V.I.E bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour les faire monter en compétences qui leur permet de réfléchir à des objectifs professionnels à court, moyen et long terme. La finalité est de former des personnes qui vont avoir des plans de carrière au sein de notre groupe. Dans mon équipe, pas un seul ne me dit qu’il a envie de partir d’ici. Et nous non plus, on ne veut pas les laisser s’en aller. »
Avez-vous une success story à partager ?
« Il y a deux ans, une jeune femme a été engagée comme responsable des V.I.E au sein de la RH Groupe à Paris après qu’elle ait elle-même effectué un V.I.E en Irlande. Nous avons beaucoup de belles histoires qui se sont concrétisées. Chez Transdev Irlande, près de 90 % des V.I.E décident de rester au sein de l’entreprise à la fin de leur mission, c’est l’un des meilleurs taux de fidélisation du groupe. »
Quelles sont les ambitions de Transdev en termes de V.I.E ?
« Nous souhaitons anticiper nos besoins en V.I.E afin de proposer des missions de qualité et intéresser plus de candidats à nos offres. Nous mettons en place un plan de communication à destination des écoles et participons à des forums étudiants pour mieux nous faire connaître et donner envie aux potentiels V.I.E de nous rejoindre. Nous aimerions également envoyer des V.I.E en Allemagne, notamment sur le marché ferroviaire, où il existe de réelles opportunités de développement. C’est une destination moins prisée par les jeunes car, selon eux, ce n’est pas la « vraie » expérience internationale. Ils préfèrent partir en Amérique ou en Australie. Mais nous restons optimistes : nous avons réussi à envoyer pour la première fois il y a quelques mois un V.I.E en Suède, pays qui était jugé jusqu’ici moins attractif ! »