Le V.I.E, « un outil extraordinaire » pour faire décoller VSM à l’international 

Des jeunes ingénieurs, dynamiques et polyvalents, plutôt que d’anciens militaires expatriés… Le choix de VSM fut décisif. En 2019, la PME istréenne, spécialiste des missions de simulation pour équipages d’hélicoptères, découvre les bienfaits du Volontariat International en Entreprise (V.I.E). 

Un programme souple et gagnant-gagnant 

Le V.I.E ou Volontariat International en Entreprise est un dispositif sécurisé par l’Etat français qui permet à une entreprise de confier une mission professionnelle à l’étranger de 6 à 24 mois à un jeune talent français ou ressortissant européen, âgé de 18 à 28 ans en début de mission. 

Jean Benoît, président fondateur, ne tarit pas d’éloges sur ce dispositif souple et gagnant-gagnant pour les jeunes et pour son entreprise. Pourtant, de son propre aveu, il se dit habituellement avare en compliments. « Je suis hyper satisfait ! Cette formule est vraiment super, une excellente solution, très simple à mettre en œuvre pour une PME de 12 salariés comme la nôtre avec une formule allégée du point de vue administratif ! Nous en sommes à notre troisième V.I.E sur les Pays-Bas », détaille-t-il. 

Après Jean et Léo, deux diplômés des Arts et Métiers à Aix-en-Provence, Alexandre, se prépare à rejoindre les Pays-Bas. Le jeune homme de 23 ans résidera durant douze mois à Gilze-Bijen, près de Breda, où se trouve la base aérienne de l’armée de l’air néerlandaise. 

VSM a en effet déployé quatre simulateurs d’entraînement auprès des forces armées néerlandaises. « Seul représentant de VSM sur place, il assurera le relai technico-commercial auprès de nos clients. Il se trouve sur un site sécurisé aux côtés de représentants d’autres puissances étrangères, ce qui nécessite d’avoir de bonnes qualités relationnelles », ajoute Jean Benoît. 

Des démarches administratives simples pour recruter à l’étranger 

À ses côtés, son fils Marc, directeur général de VSM, explique le rôle décisif du chargé de mission de Business France dans l’allègement des tâches administratives. À commencer par le dépôt des offres sur la plate-forme V.I.E, la rédaction du contrat avec le jeune étudiant, la fiche de départ, la sécurité sociale et la mutuelle. « Nous n’avons qu’à payer la facture trimestrielle », sourit Marc Benoît. 

VSM, qui a réalisé 600 000 € de chiffre d’affaires en 2022, dont 50 % à l’export, est en pourparlers avancés avec la Garde Nationale koweitienne et également en discussions avec le Qatar, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. 

Les aides financières des régions 

Les régions soutiennent financièrement les entreprises recrutant en V.I.E. Les montant et les conditions d’éligibilité varient selon les régions. 

• En Région Sud via l’IMED :

V.I.E à temps plein : subvention de 10 000 € par entreprise. 

5 000 € supplémentaires pour les entreprises primo-utilisatrices du V.I.E ou dont l’activité impacte positivement des actions en faveur de la transition écologique (en particulier dans les secteurs suivants : mobilité propre, économie verte, logistique et recyclage, énergies nouvelles, gestion des déchets, gestion de l’eau, économie d’énergie, gestion des risques environnementaux …), ou quand l’entreprise est engagée dans une démarche de cette nature. 

V.I.E à temps partagé (pour des missions de 6 à 12 mois ne nécessitant pas le recrutement d'un V.I.E à temps plein) : subvention de 5 000 à 7 500 € en fonction de la mission. 

• En Corse via l’ADEC :

80 % des indemnités versées au V.I.E, des frais de protection sociale et de gestion de la première année, puis 50 % la seconde. 

Pour en savoir plus sur le dispositif V.I.E : Je m'informe sur le V.I.E