• 60,6 M Population
  • 6 684,5 USD PIB par habitant
  • A4 Note environnement des affaires
  • 14 Mds EUR CA secteur de l'automobile
  • 11 884 210 Voitures immatriculées sur le territoire
  • Creamer Media’s Automotive Report, DTIC, NAAMSA, NATIS, Stats SA (11/07/2024)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Le secteur automobile, premier secteur manufacturier du pays, a un poids considérable dans l’économie sud-africaine. Il contribue au PIB à hauteur de 4,9 % (2,9 % pour la fabrication et 2 % pour la vente) et emploie plus de 110 000 personnes pour la fabrication de véhicules et de composants. Parmi les acteurs du secteur, on compte 22 producteurs, 21 distributeurs et importateurs de véhicules neufs et 500 fournisseurs de composants automobiles tant pour le marché local que pour l'export. Des constructeurs automobiles internationaux ont implanté des usines en Afrique du Sud : BMW, Ford, Mercedes-Benz, Nissan, Isuzu, Toyota et Volkswagen pour les véhicules légers ; MAN, Iveco, Volvo Trucks, Hyundai, UD Trucks, FAW Trucks, Marcopolo SA pour les camions et les bus. Ces entreprises réalisent de nombreux investissements pour maintenir leurs chaînes de production à la pointe de la technologie. Le secteur automobile sud-africain est toujours très attractif malgré les difficultés structurelles (crise énergétique et problèmes logistiques). En témoigne l’installation de Stellantis dans la province de l’Eastern Cape (début de la production en 2025). Bien qu’une partie importante des véhicules assemblés en Afrique du Sud soit destinée aux marchés occidentaux, aucun fabricant ne produit encore de véhicules électriques sur le territoire.ellphel

Ventes de véhicules neufs en 2023

26.8%
12.7%
9.3%
6%
45.2%

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des Affaires Afrique du Sud 2023

L’Afrique du Sud n’a souvent pas bonne presse et les dernières actualités liées aux délestages électriques, aux difficultés logistiques, à sa position sur le conflit en Ukraine ou encore à la délivrance de visas, pèsent à des degrés divers sur sa croissance, viennent s’ajouter à de craintes inégalités et à l’insécurité et ne vont pas dans le sens d’une amélioration de sa perception par nos compatriotes et par nos entreprises, en particulier les TPE, PME et ETI. Cependant la situation est plus nuancée. La réalité et le potentiel du pays gagnent à être davantage connus. En effet, si l’Afrique du Sud a connu 10 années difficiles (crise de 2008 suivie de la Présidence Zuma marquée par un système de corruption à grande échelle), sa gouvernance a été nettement améliorée depuis l’arrivée au pouvoir en février 2018 puis l’élection en mai 2019, de Cyril Ramaphosa. 2024 verra la tenue de nouvelles élections générales et sera une bonne occasion d’affirmer cette maturité démocratique et l’ouverture du jeu politique, dans un contexte d’instabilité pour plusieurs pays du continent. L’Afrique du Sud n’a, en termes de développement économique et de cadre réglementaire, aucun autre équivalent en Afrique. Son économie, l’une des plus puissantes du continent, dispose de nombreux atouts. Elle est ouverte, moderne, diversifiée et résolument ancrée sur la scène internationale où elle joue un rôle de plus en plus important (membre des BRICS et du G20). Destiné principalement aux entreprises françaises, ce guide s’appuie pour l’essentiel sur des analyses de l’environnement des affaires réalisées par le bureau Business France en Afrique du sud et sur les témoignages d’entrepreneurs français qui se sont implantés avec succès dans ce pays. Des experts locaux, avocats, comptables, professionnels de l’immobilier ont également été sollicités. Ce guide a donc l’ambition de fournir à l’entrepreneur les outils pour concevoir et affiner sa stratégie d’approche et d’implantation sur ce marché.