• 18,2 M Population
  • 1 607 USD PIB par habitant
  • B Note environnement des affaires
  • 64,65 M EUR Dépenses publiques annuelles (Sports/Loisirs)
  • 4% Taux d'inflation
  • ANSD, Ambassade de France au Sénégal et ministère des Sports Sénégalais, FMI (11/07/2024)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Le budget du ministère des Sports pour l’exercice 2024, est de 64,65 MEUR en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, soit une hausse de 22,1 MEUR (+62,02% en valeur relative) par rapport à l’année passée. Le secteur se caractérise par une double dynamique : - Le développement intrinsèque d'un mouvement sportif, porté notamment par des acteurs privés (académies et centres de formation, notamment en football mais également basketball, promoteurs d'infrastructures sportives, etc.). On peut citer en particulier des acteurs comme Dakar Sacré Cœur (partenaire officiel de l'Olympique Lyonnais), Génération Foot (partenaire du FC Metz), Diambars (partenaire de l'OM), Basket Africa League (BAL, partenaire de la NBA). Il convient aussi de noter l'apparition d'infrastructures comme Dakar Diamniadio Sports City (DDSC), qui propose un complexe intégré de sport et loisirs (hôtel, stade d'entrainement, centres de remise en forme, espaces commerciaux...) et qui devrait être inauguré prochainement. - Les grands évènements sportifs : le Sénégal va accueillir les Jeux olympiques de la Jeunesse – Dakar 2026, premiers jeux olympiques de l’histoire du continent. Le Sénégal se positionne également pour organiser la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football en 2029. Ce contexte génère donc des opportunités à court, moyen et long terme dans plusieurs domaines liés à la filière du sport.

Caractéristiques du marché sénégalais

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des affaires Sénégal 2022

Le Sénégal a pour ambition d’être un pays émergent d’ici 2035 et est en bonne voie d’y parvenir, en dépit des crises à répétition traversées depuis 2020. C’est à cette fin que le gouvernement a lancé, en 2014, le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui reste au prix de quelques ajustements la feuille de route économique du pays. Le pays dispose d’atouts significatifs, à commencer par une stabilité politique et sociale quasi-inégalée dans la sous-région et en Afrique. La position de hub de l’Afrique de l’Ouest, un cadre macroéconomique et monétaire robuste, le potentiel démographique (44 % de la population a moins de 15 ans), le potentiel touristique, agricole et minier, le dynamisme du secteur numérique, l’ouverture et l’appartenance à de grands ensembles régionaux (UEMOA, CEDEAO…), sont autant de paramètres favorables à la croissance et aux investissements. Les entreprises françaises assument et revendiquent une forte présence au Sénégal. Installées dans la durée, elles contribuent fortement à l’économie du pays, à ses recettes fiscales et à la montée en puissance de sa main d’œuvre via des transferts de technologie et des actions de formation menées par les différents organismes français et les collectivités locales, que leurs concurrents sont loin d’offrir. Elles sont plus de 250 actuellement et pratiquent une collaboration gagnant-gagnant avec les entreprises et les autorités sénégalaises, largement reconnue.