Les fondamentaux
Le marché de la mode (homme, femme, enfant et vêtements de sports) au Canada s'élève à 45,3 million (M) CAD.
En 2022, les ventes d’habillement (non-sport) représentaient 38,2 M CAD.
Les ventes de vêtements pour homme atteignent 11,7 M USD en 2022, soit une hausse de 50% par rapport à 2021. S’agissant des ventes de vêtements pour femme (incluant les collants), elles ont augmenté de 22 % par rapport à 2021, pour atteindre 20,7 M CAD en 2022.
Les ventes de vêtements de sport ont aussi été performantes avec une croissance de 44% en 2022, pour une valeur totale de 9,1 Mds CAD.
Les magasins physiques ont repris une place prépondérante depuis la fin de la pandémie au sein des canaux de distribution, avec une part de 75% en 2022, contre 25% pour le e-commerce.
CHIFFRES DU SECTEUR
Opportunités pour l'offre française
Le sportswear et la tendance athleisure : La tendance au bien-être et l'adoption d'un mode de vie actif ont renforcé la demande de produits « athleisure », et les consommateurs continuent de porter des vêtements et des chaussures confortables. L’ouverture d’une boutique Nike à Montréal ou encore le déploiement de la marque Athleta par Gap Canada viennent confirmer cette tendance.
Les magasins physiques essentiels dans le processus d’achat : de nombreuses marques ont réagi à cette évolution en améliorant l’expérience des consommateurs dans les magasins existants ou en ouvrant de nouveaux points de vente.
Le développement durable et les enjeux sociaux sont des facteurs déterminants pour la performance des marques : de plus en plus de consommateurs évaluent les marques sous l'angle de l’éco-responsabilité et de l’engagement social.
Les vêtements haut de gamme : de nombreuses marques de luxe ont ouvert de nouveaux points de vente. Les ménages à hauts revenus ayant été moins affectés par l'inflation, cela offre une belle opportunité pour les marques françaises.
Source :
Euromonitor (27/12/2022)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
En Amérique du Nord, il est préférable d’avoir un intermédiaire ou un réseau d’intermédiaires afin de sillonner le territoire et présenter les collections (agent/importateur-distributeur). On observe cependant ces dernières années, une baisse du nombre de distributeurs, au profit des agents/showrooms. Lorsqu’on s’intéresse plus particulièrement aux produits haut de gamme voire luxe, il est nécessaire de contrôler le circuit de distribution et de s'assurer qu'il soit sélectif. La qualité du point de vente contribue largement à l’image de marque du produit. Le rôle de l’agent ainsi que d’une agence de relations publiques/marketing est très important, surtout pour une marque très peu connue sur ce marché.
Grands magasins
Détaillants spécialisés, concepts stores, pop-up stores
Le e-commerce
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne (AECG), les produits textiles et les vêtements fabriqués en France et dans tous pays de l’UE sont exemptés de droits de douane au Canada. Afin de bénéficier de cette exemption, il convient de s’enregistrer auprès des douanes françaises pour un obtenir un numéro d’exportateur enregistré (REX).
Au Canada, chaque province est tenue d’appliquer une taxe à la vente qui varie de 5 à 15 %.