• 44,5 M Population
  • 3 659 USD PIB par habitant
  • C Note environnement des affaires
  • 15,92 Mds EUR Importations de produits alimentaires
  • 24 M EUR Importations de viandes et charcuteries
  • S&P Global – GTA Connect, COFACE, ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, Service Economique Régional (10/03/2024)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

La production de viande rouge en Algérie a atteint près de 537 000 tonnes, avec une répartition de 63 % de viande ovine, 27 % bovine, 7 % caprine et 3 % cameline, permettant une disponibilité moyenne de 12,04 kg par personne et par an. Comparativement, la moyenne internationale se situe autour de 34 kg par habitant et par an. Cependant, la demande de viande atteint environ 50 000 tonnes par mois, alors que la production se limite à 15 000 tonnes. Par conséquent, l'Algérie dépend largement des importations de viande pour répondre à la demande de sa population, maintenir les prix du marché stables et éviter une inflation excessive des prix de la viande, en particulier en période de forte demande comme pendant le mois de Ramadan, période à laquelle les demandes sont au moins doublées.

Chiffres du secteur

Chiffres clés du secteur des viandes & charcuteries

Chiffres clés du secteur des viandes & charcuteries

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des affaires Algérie 2024

L’Algérie, avec ses 45 millions d’habitants et d’importantes ressources en hydrocarbures, est un acteur économique majeur en Afrique, à la croisée des mondes européen, méditerranéen et arabe. Depuis les années 2000, une part substantielle de ses ressources a été investie dans le développement des infrastructures notamment dans les domaines du transport, de la distribution d’électricité et d’eau, de la santé et de l’éducation. Historiquement dépendante de la rente pétrolière, l’Algérie fait face à la nécessité de diversifier son économie et le pays s’est engagé dans une transition économique, encourageant le secteur privé et investissant dans le secteur hors-hydrocarbures, dont les énergies renouvelables. Les importations restent élevées pour répondre aux besoins de l’économie, des efforts de diversification sont entrepris avec l’émergence de filières industrielles dans divers domaines. Les autorités algériennes ont également adopté des réformes favorables aux investissements étrangers, assouplissant la règle du 51/49 et proposant des avantages fiscaux. La France joue un rôle important dans cette dynamique, étant le principal investisseur hors hydrocarbures en Algérie. Les opportunités d’affaires se présentent dans des secteurs-clés tels que l’agriculture, l’énergie, la santé, les infrastructures, le numérique, l’environnement, le tourisme et les services. L’objectif à long terme de l’Algérie est de développer un secteur exportateur hors hydrocarbures vers l’Europe et l’Afrique, trajectoire source d’opportunités significatives pour les entreprises françaises.